Entrée dans un logement insalubre, profondément encrassé du sol au plafond (je passe les détails) avec :
- A la charge du locataire entrant environ 500 € de réparations de sa poche.
- A la charge du bailleur, pas son argent personnel comme Tanger, je vous rassure, les carreaux de faïence de la salle de bains, le revêtement de sol en plastique trop petit, quelques pots de peinture dont un de peinture à l’eau pour les façades extérieures fendues (sic !). DES MIETTES…
Les travaux totalement exécutés par le locataire avec écrit dans le bail « Au vu de l’état des lieux final, le locataire s’engage à faire exécuter sous contrôle des responsables désignés par la ville toutes les réparations locatives, et à remplacer à ses frais les objets manquants. ». Notre locataire entrant n’a pu eu de chance avec le locataire sortant, encore moins avec son bailleur… J’ai vu le prix du loyer, il est normal sans plus.
« T’as qu’à faire tes travaux. » mais écrit dans le bail « le locataire ne pourra faire de changement… sans le consentement écrit du CCAS ». OU EST LA CONVENTION ?
Le locataire se débrouille tout seul mais écrit dans le bail « En outre, il sera tenu, si telles sont les dispositions prises, de collaborer à la mesure de l’accompagnement social avec le référent ». OU EST LE REFERENT ?
Logement avec état de lieu « fait » en l’absence du locataire, non signé par le locataire avec écrit dans le bail « le locataire reconnaît comme valable la visite des lieux à laquelle il n’aura pas pu assister. ». ILLEGAL ?
Expulsion locative en cas de, écrit dans le bail « de condamnation prononcée contre le locataire : DISCRIMINATION ?
« Ce n’est pas la peine de payer ton loyer »… mais « avis à payer » reçu pour une période de 6 mois de juillet à décembre, daté de septembre !… PROVOCATION AU DELIT ?
Depuis Mai 2007 : « Je te vends ton logement à 1 € symbolique »… mais logement similaire vendu au prix normal un peu plus loin… MENSONGE ?
« T’as qu’à prendre tes copains chez toi » mais écrit dans le bail (approximativement) « il est interdit d’héberger un tiers quelques soit les relations entretenues avec cette personne ». PROVOCATION AU DELIT ?
Ce locataire était persuadé qu’il obtenait ce qu’il voulait. Il a compris qu’il était pieds et poings liés. Ses revenus sont 100 % d’aide sociale. Il veut travailler. Il n’a pas de moyens de transport. On a vu les dispositifs de remise en route. Il sait aujourd’hui qu’il peut. Reste qu’il a bien compris qu’il doit tout reprendre pour réenclencher la machine. Il doit clarifier d’abord avec la CAF et le Conseil Général. C’est elle la clé : revenus provisoires, transport, allocations logement. Il est prêt.
Le bailleur : Monsieur le Conseiller Général ET Maire sortant et en filigrane, l’OPAC
Le locataire : en fait, ils sont plusieurs dans plusieurs logements sociaux, c’est un condensé.
L’auteur des morceaux choisis et des extraits du bail : Monsieur le Conseiller Général ET Maire sortant
Sachez, Mesdames, Messieurs, que, quand il m’a raconté son histoire pour obtenir son logement et les conditions qu’il a exprimé, je lui ai répondu : « Si un jour, vous me parlez comme ça, je vous sors !... ». Il n’a pas crié. Il ne m’a pas sorti. On est allé au bout, les choses qui fâchent d’abord et enfin, les espoirs, tous les espoirs… Parcours du combattant, il est vrai mais, d’un coup, il a compris. L’horizon peut se déboucher.
Sans parler du déménagement d'une personne seule au départ dans un F2, dans un F3 aujourd'hui, ou, de l'emménagement d'une jeune femme qui n'est pas dans le besoin...
